Mois : février 2016

peurs_viEt si pour grandir, on avait besoin d’avoir peur de quelque chose? De tout, de n’importe quoi?

Certains psychothérapeutes affirment que la peur est un passage obligé du développement de l’enfant. Peur du noir, des démons, des monstres, des fantômes.

 La peur fait partie de notre vie.

 Peur de l’inconnu, de ce que l’on ne maîtrise pas, de l’infini ; Mais qui a peur dans l’histoire? la conteuse superstitieuse, naïve et timorée, qui croit en dieu diables et démons ? Le petit enfant qui se blottit contre elle en attendant la victoire du bon sur le méchant, la vérité su le mensonge?

On ne sait plus trop, et pourtant ces histoires nous manquent. Ces légendes qui mêlent les lieux, les temps, les êtres, le naturel, le surnaturel, le vrai, le faux, l’incroyable et le grotesque ont fait partie de nous, titillé notre imagination, calibré nos peurs, dérangé  nos croyances, dérouté nos certitudes ; à moins quelles ne nous aient tout simplement éveillé(e)s.Mais hier était peut-être un temps privilégié, celui où la parole primait sur l’image, celui où le dit primait sur le vu avant de l’intégrer conne un redit revu.

Les monstres n’avaient pas de visage connu, juste celui que nous leur prêtions dans le labyrinthe de nos peurs. Aujourd’hui le vampire a le visage de Christopher Lee…Hier il avait celui que notre imaginaire lui prêtait.La question reste d’actualité : Est-ce que les peurs se cultivent ou se consomment?

La réponse, sil en est une, est en germe dans les couloirs du souvenir’