Catégorie : C’est la vie

Tu le sais toi, tu t’en souviens ou tu vas l’inventer

Cette histoire tu la connais, tu l’as oubliée, ou pas encore lue. C’est juste une petite histoire, celle d’un arbre et d’une roche.

Sois patiente, on va voir ce qu’on va voir, tout ce qu’il y a à voir mais juste ce qu’il y a à voir. Le reste est sans importance, c’est des détails à l’infini, du vent, de la pluie, de l’infini d’Aubrac.

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Je me suis souvent demandé ce que pouvait être le sens des mots :  Pas de réponses, pas un mot ; tout au plus quelques  lambeaux.

Qui frappe à nos portes? un étranger? un réfugié? un parent? une sœur?

Je croyais avoir compris cette parole du Lévitique : Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Continue reading →

Les hébreux appellent le petit enclos qui pour nous est un  cimetière, “la maison des vivants“.

Elles sont venues, ils sont tous là. La mort n’est rien, juste un passage, un “à suivre“, mais plus tard, quand le temps viendra, le temps de dire aux enfants qu’on ne peut pas les prendre, que là où on va, c’est trop loin, que c’est des voyages de grandes personnes, et puis qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, on partira.

C’est beau l’enfance qui se laisse rassurer, l’enfance qui croit, qui croit  et qui attend de temps en temps celles et ceux qui ne reviennent pas pour de vrai. Continue reading →

Justine, François, Bernard, Laurence, Dominique, Rabah, et tous et toutes les autres… Et d’ailleurs  qu’importent vos prénoms ?

Et toi Samuel connu jamais connu….

Un navigateur cherche t’il à connaître le nom du phare qui le guide sur la mer agitée? Le fanal est là, rassurant, fidèle à la consigne d’éclairer les esprits, protecteur, sentinelle du savoir. Continue reading →

Taiba, Chalipa, Jaleh ; le jeu de la marelle mène de la terre jusqu’au ciel
Omid, Laila, Emna ; les garçons courent fort et disent des gros mots
Missy, Adine, Nasim ; apprendre à lire et à écrire
Gita, Sahar, Roxana  ; maman est belle à la maison
Fatemah, Yasmin, Eshani ; un jour on sera coiffeuses
Teena, Yass, Bousseh ; demander à papa pour aller au cinéma
Kimia, Vanda, Zahar ; des cheveux de toutes les couleurs
Parvin, Ramesh, Zana ; conduire un jour une jolie voiture
Donya, Soheila, Shadi ; des filles et des garçons dans le parc
Mahsa, Tahereh, Zoya ; des robes de toutes les couleurs

Toi Vida, Toi qui es encore toi,  toi dont le nom est joie, tu sais maintenant que toutes ces histoires d’autrefois vont bientôt être assombries sous les voiles de ta vie.

Toi Masha Amini, morte pour quelques mèches de cheveux, et vous toutes tombées sous la brutalité des censeurs de vos corps qu’ils veulent effacer pour mieux les posséder, vous brillez comme autant de lanternes sur les ruines de leurs esprits obscurcis par le fanatisme en dansant nues dans la lumière.

 

Il est 23 heures à des poussières près à Agadir.

Ici tout est poussière, poussière des jours, poussière du temps, poussière de vie. Continue reading →

Dans la lumière de la rue des souks, un homme marche lentement, appuyé sur une canne  escamotée par son burnous couleur trottoir.

La lenteur et le peu d’assurance qui saccade son pas laissent penser que la vieillesse est venue, doucement, sans que l’homme ait eu le temps de l’accueillir comme il le voulait du temps où il se disait qu’il avait bien encore le temps de la voir venir. Continue reading →

Seis de la tarde ou n’importe quelle heure au cadran solaire de la capitale catalane. Ici, il n’y a pas d’heure pour ne pas consommer.

La place de Catalunya ressemble à un vaste tourniquet multicolore où se croisent chaque jour des milliers de piétons en mal de Barcelone.

Le flot ininterrompu de touristes envahit dès le matin l’avinguda del portal de l’angels et déverse vers le le barrio gótico  via la catédral Santa Creu i Santa Eulàlia. Continue reading →

C’est là que c’est arrivé, il n’y a pas d’autres explications ; le jour où il est passé en Colombie, le christ a du s’arrêter juste à la sortie de Soacha.

Il n’a sûrement pas eu la force de monter jusqu’à Belavista.

Trop fatigué pour un autre chemin de croix, les pieds trop abimés pour affronter  les chemins défoncés et la pluie qui ajoute à la difficulté. Continue reading →

C’est dimanche et ça se voit, ça se sent, ça s’entend.

C’est beau un dimanche.

Pour un chrétien, c’est le jour du seigneur, pour un païen, c’est le jour des chrétiens, pour un pigeon, c’est un jour comme les autres : un de ces jours ou chrétiens et païens se croisent sur la place sans se signer ni se saluer.

Pour un pigeon, c’est un signe qui ne trompe pas, tant il est habitué d’être pris par l’un et l’autre pour ce qu’il est. Le pigeon sait pertinemment que les hommes se font bien souvent pigeonner alors qu’on a encore jamais vu un pigeon se faire humaniser. C’est la nuance mais elle est de taille. Continue reading →

rueIl est huit heures du soir, tout juste dans l’avenue des allées qui mène de la gare à la mairie de Louvain.

L’heure des autobus et des vélos qui s’entrecroisent dans le bal incessant de ceux qui vont et viennent pour aller quelque part.

Une femme marche ; ombre parmi les ombres dans la demi lumière de la ville qui s’agite. Continue reading →

CatherineParmi les curiosités de Montréal, les guides touristiques ne manquent pas de recommander une visite au “village.”

Cette portion de l’avenue Sainte Catherine comprise entre le boulevard Papineau et la rue Berri y est présentée comme le quartier gay de Montréal. Continue reading →

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depanneur1 Jusqu’à la fin des années 1990, il était interdit aux supermarchés du Québec -ici appelés épiceries- de vendre des bières ou de l’alcool.

Ce privilège était réservé à la société des alcools du Québec et aux “dépanneurs.Continue reading →

Bleu de SiamSur les pavés  de la  rue Saint-Paul, la gitane aux yeux turquoises a le bleu dans le cœur.

Le bleu est là, interminable, ineffaçable, insolent, profond comme un lac de bohème.

Le bleu de son foulard, de ses pendants d’oreilles, de ses yeux, de ses cheveux. Tout est si bleu qu’aucun miroir n’a su le retenir. Continue reading →

clapasUn chemin, c’est un un peu comme un conducteur de train. On ne le voit pas toujours mais sans lui on ne peut pas aller bien loin puisque c’est lui qui nous y mène.

C’est un peu façon de parler, bien sur, mais quand même c’est important pour la suite. D’ailleurs, le conducteur de train suit lui aussi son bonhomme de chemin sur le chemin de fer. Continue reading →

Corrida, d'après Sabine SalviSeis de la tarde en Calasparra, le soleil tombe comme du plomb en fusion dans les rues et  sur les arènes qui s’emplissent de rumeurs.

Le jour n’est pas au riz ni aux olives, aujourd’hui dans la plaza de toros, il faut que la bête meure pour honorer le village et sa patronne ; Nuestra Señora de la Esperanza

Dans les ruelles gorgées de soleil, près de la place, flotte un parfum de sucres, de churros, d’embutidos et de piments mêlés. Continue reading →

garbatella-small Une légende locale raconte que la Garbatella  devrait  son nom à un ancien bistro local que le patron facétieux avait appelé  gentille et belle.

D’autres prétendent que le quartier tirerait son nom d’un cépage de vigne, la Garbata , la vigne paresseuse qui poussait contre le tronc d’un orme. Qu’importe leur origine ; Les noms sont comme des cuvées qui passent, ils s’aigrissent ou se bonifient avec le temps et quand le vin est tiré, il faut le boire.

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 C’est écrit en grand à l’aéroport de Copenhague, “Soyez les bienvenus au pays du bonheur” ; alors pourquoi ne pas le croire?

Pourtant, dans ce pays de cocagne, la première femme qui nous adresse la parole est assise sur le trottoir, ses pieds nus ont quelque chose de plus que le tableau de Ribera  au musée du Prado. Le jour ou le sculpteur la faisait toute vivante, il a du pleuvoir, la terre a peut-être glissé, où l’artiste était un  intermittent du faire fatigué comme un ventre de mère  maltraitée…

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eauIl est venu tellement d’eau que les hommes se sont dit qu’il fallait faire quelque chose.

Au début, on ne savait pas trop d’où venait l’eau, si elle naissait des entrailles de la terre, et là on pouvait se dire qu’elle venait du plateau des Fonts pour celle d’Auxillac, ou du plateau de Cadoule pour celle du Paven.

Mais si l’eau venait des nuages, alors là mystère, parce que le nuage avait tout aussi bien pu se former au dessus de Londres ou d’Amsterdam et venir jusqu’ici pour peu que le vent le lui mène… Continue reading →

lavoir_vignetteDa la rue des braséros au lavoir de San Miguel, il n’y a qu’un pas, celui de Carlita.

Aujourd’hui c’est le jour de mouiller les couleurs, le jour de tout mélanger, le jour de faire la somme des gens et des jours qui passent sans faire un pli,  comme du linge qu’on repasse. Continue reading →

 Le temps qui passe , c’est un peu comme du linge qu’on repasse, à moins que ce ne soit le contraire.

Le temps qui passe, c’est comme une rivière, ça commence quelque part sans que personne ne demande rien.

Ça nait, ça sourdre, ça suinte, ça résurge, ça coule de source, ça se faufile, ça se glisse, ça s’écoule, ça suit son cours, ça se fait un chemin, ça serpente, ça tourbillonne, ça cascade, ça chute, ça tombe sur certains, ça évite les autres  comme la vie d’un ailleurs qu’on croit différent d’ici .

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Cliquez sur l'imageL’air est vif dans ce quartier ouvrier de Barcelone.

Il est tard, les rues sont tranquilles et il y a bien peu de chance d’y rencontrer des touristes tant on se demande ce qu’ils viendraient faire dans ces ruelles ordinaires et peu éclairées.

A quelques centaines de mètres de la garde de Sants, le village industriel a été avalé tout cru au milieu du siècles dernier par la ville tentaculaire. Continue reading →

Le mur des souriresDe Berlin ou de Constantinople
De Cisjordanie ou de Jérusalem
D’Hadrien ou de Lennon
Mur de la paix ou mur de la honte
Mur de sable ou des fédérés
Muraille de Chine ou ligne verte
Mur des civilisations ou ou des lamentations
Murailles de Jéricho ou mur de San Diego
N’avez vous donc été construits que pour trier les êtres? Continue reading →

Son las cinco de la tarde sur Tequila, la petite horloge de la place essaye de les sonner, en se frayant un chemin de croix sonore entre les pétards qui propulsent des béliers pour monter l’eau dans les réservoirs.

On ne sait plus trop bien d’où viennent toutes ces explosions dans la cohue de la ville, entre les bombeiros, l’orage, une procession qui se prépare, tout ici n’est que pétarades et chambardements… Continue reading →

 La femme qui marche chargée de paquets sur les rives du lac sacré  ne veut penser à rien si ce n’est au au vent d’hiver qui enflamme ses joues, à la richesse qui ne viendra jamais jusqu’ici, à ces hommes qui frappent leurs femmes quand ils ont bu et implorent miséricorde le lendemain.

Oublier ce train qui mènera peut-être un jour les enfants du plateau vers la ville des espagnols, cette ville qui ment et avale tous crus ceux qui quittent les hauts plateaux croyant que la misère sera moins lourde à porter sous le soleil du Pacifique. Continue reading →

Boulevard Hassan II, dix heurs du matin et un peu plus mais qu’importe le temps pour le cireur de souliers.

Pour lui, le temps c’est comme les chaussures des gens Rien à cirer!

Des jours et des gens qui passent, par dizaines mais rien ni personne ne s’arrête. Continue reading →

Le vendeur d’olives a les yeux dans le vague. Plus que ça, il a du vague à l’âme et ça se voit dans ses yeux, des yeux bruns comme des olives noires.

Fichu métier dans ce souk ou chantent les couleurs.Tout a l’heure, un homme est passé furtivement et a chipé une olive, comme ça, juste pour la goûter.

Patatras, le tas d’olives s’est effondré. Continue reading →

010ciegos-especial1Seis de la tarde, il est six heures du soir à Mexico.

Au bout de la calle del gante, tout près de l’avenida del 16 de setiembre, des passants s’agglutinent autour d’un groupe qui joue une musique des plus agréables.

Flâneur pour une ultime soirée sur la terre de Frida Kahlo, avec en poche quelques pesos et deux heures à tuer antes de comer una última comida mexicana, je m’approche tranquillement du lieu d’où monte la musique.

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 Trois heures de l’après midi, calle del correo à Queretaro, assis sur le renfoncement d’une boutique de sous vêtements féminins, un aveugle chante à tue tête : “Gracias a la vida”

L’homme est assis sur un seuil surélevé, le manche de sa vieille guitare portée haut vers le ciel, comme s’il offrait sa chanson à la lumière qui l’a fui.

Une boite de conserve accrochée à une ficelle élimée pend aux mécaniques de son instrument, sa casquette à petites carreaux noirs et blancs enfoncée jusqu’aux oreilles le protège des morsures du soleil. Singulière épreuve pour un aveugle de ne recevoir du soleil que la brulure dans cette rue fondante de lumière… Continue reading →

Allée, artère, avenue, boulevard, chaussée, chemin, cul-de-sac, impasse, passage, promenade, ruelle, venelle, voie, sentier…
Ce ne sont pas les noms qui manquent pour parler de ma nature, et d’ailleurs qu’importe mon nom puisque d’autres le changent au gré de leurs caprices. Continue reading →

alti5viA quelques pas de la rivière sacrée, dans l’alchimie de la québrada salée, le temps semble figé sur les terrasses, emprisonné dans les croûtes de sel qui, séchées par le soleil et le vent, fondent dans la douleur l’or blanc du pays des Incas.

Dans cet enfer de sel et de soleil, les indiens ont autrefois apprivoisé l’eau tiède et salée qui jaillit de la pierre, l’ont patiemment canalisée vers les bassins sculptés par le sel endurci. Continue reading →

J’ai vu cet homme planté sur le trottoir comme une barre une de ces barres dont les braves gens ont vite marre et chassent tout naturellement à coups de barres. Cet homme enraciné sur le trottoir, comme un piquet devant l’étal du boucher. Cet homme qui dévore l’étal des yeux, des yeux qui fouillent, se tendent, scrutent, lèchent et hument les pièces de viande inaccessibles. Continue reading →

gitane-viOn dit que ses ancêtres étaient des  rois en espadrilles  et des  princesses en lambeaux de soie  On raconte que la bas, sur les rives de l’Indus, les filles ont les yeux si noirs que quand une a les yeux bleus on l’étouffe dans les cendres pour chasser le mauvais sort.

Elle ne sait pas d’où viennent ses ancêtres, on ne sait pas d’où ils sont partis, on sait qu’ils sont arrivés un jour de quelque part, de n’importe où. On dit qu’ils étaient plus libres que des chevaux sauvages, qu’ils n’ont jamais connu de murs ni de frontières, qu’ils ont toujours voulu la paix et qu’ils ont tant marché pour la garder. Continue reading →

Au commencement étaient les ténèbres et l’obscurité. Le gouffre noir de l’univers où l’homme se trouvait seul face à son ignorance.

Un homme brut et qui n’y voyait rien, un homme barbare et mal dégrossi, incapable d’utiliser le moindre outil puisqu’il en ignorait l’existence, tel un aveugle de Baudelaire recherchant dans un ciel invisible la lumière qui le fuyait. Puis vint la lumière… Continue reading →

 Au commencement, les hommes n’avaient pas fait attention, ils laissaient faire la montagne.

Elle était là, on le savait, depuis longtemps

Tout près de la rivière Urubamba. Continue reading →

Il est bientôt trois heures ce vendredi dans la ville trois fois sainte. Trois heures, à l’angle de la Via Dolorosa et la rue El Wad.

Trois, le nombre de la trinité et de l’équilibre. Sur le petit trottoir qui jouxte la via, un  marchand de jus de fruits a installé trois  tables de fortune  pour accueillir les touristes assoiffés.

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C’est arrivé un beau jour, on sait pas trop comment. Enfin, un beau jour, peut-être pas….Comment dire à quelqu’un qui a tout perdu que c’est arrivé un beau jour? Non, ce n’était pas un beau jour….On va dire que c’est arrivé un jour.

Oui, c’est bien beau tout ça, mais comment dire à quelqu’un qui a tout perdu que ce jour là était un jour comme un autre, évanoui dans le temps, perdu dans la foret des jours comme un arbre de trop que le vent n’aime plus. Continue reading →

Dans la nuit froide de l’altiplano, la boulangère de Pisac a fait chauffer la pierre, comme le faisaient les nuits d’avant sa mère et la mère de sa mère.

Et d’ailleurs qu’importe la nuit qui semble se liguer avec le jour pour lui pourrir la vie.

La nuit c’est juste l’autre face de son travail, le dos du miroir qui lui montre chaque jour les morsures du temps sur son visage, l’autre coté de sa misère qu’elle tourne et retourne quand l’ombre s’allonge ou s’efface au gré des rondes du soleil.

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A Gérard Menatory  et à Simone Veil

Le route, c’est quelque chose qu’on prend, c’est du moins ce qu’on se dit quand on veut aller quelque part, on s’y met, on la suit, on est dessus.
Son papa conduisait des trains à la mine de Saint Cernin.

La route montre, descend, vallonne et colline, comme une route du monde. Les routes se ressemblent toutes parce qu’elles mènent quelque part.
Il n’avait jamais pris le train. Continue reading →

Quatros de la tarde, sur la petite place San Domingo quelques gouttes de pluie disputent l’air à un soleil bien peu entreprenant.

Un pinchadiscos édenté écrasé sous son sombréro diffuse de la musique pour des couples qui dansent sur un parquet improvisé. Continue reading →

A plus de 2000 mètres d’altitude, la petite ville de Pátzcuaro porte sur ses pierres son passé colonial, mais quelle ville du Mexique saurait s’exonérer de ce passé? Nous sommes ici chez les  Indiens Purépechas, que les espagnols appelaient les Tarasques.

Des indiens qui, dit-on, ont farouchement résisté à l’envahisseur Azteque, ce qui peut expliquer l’acharnement des espagnols après la conquête à y construire des monuments imposants par leur architecture. Continue reading →

Ils se disent  aujourd’hui que ça ne pourrait pas durer ; ou plutôt ils se taisent qu’ils n’arriveront jamais à s’aimer parce qu’ils ont  trop de raisons de le faire, alors ils savent sans se dire qu’il reste  beaucoup de chemin à défaire, qu’il est  maintenant  temps de le faire à l’envers.

Ils disent  qu’ils vont  prendre les mots par le mauvais coté, celui de la chute, celui qui finit l’histoire, jute placé avant le point final : remonter tous ces mots pour démonter le sens qu’ils donnaient à leurs émotions, leurs dits, leurs vus, leurs sentiments. Continue reading →

Cariña, je suis bien arrivé à la capitale, il y a beaucoup de monde dans cette ville, du bruit, de la fumée, ce n’est pas facile de s’habituer à tout ça, mais Pedro m’a bien accueilli et m’a payé un bon repas hier soir… Juanito, il y a bien longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles. Je pense souvent à toi, tu me manques tu sais. Continue reading →

accordeonIl fait chaud comme en été dans cette rue de Vienne où les gens vont et viennent sans rien voir autour d’eux. Le trottoir, la rue, les gens, les boutiques, les chiens ou les oiseaux…Tout ici passe inaperçu tant la ville est frappée de grandeur.

D’immenses monuments témoignent d’un passé riche et abondé. La ville est fière, ses maisons  hautes font front à ses grandeurs passées.

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Il est trois heures de l’après-midi dans la rue cordobèse écrasée de soleil.

Trois heures ou un peu plus ou moins, et d’ailleurs qu’importe l’heure ; il fait chaud comme à Cordoba à las tres de la tarde.Ici, le soleil ne brille pas, n’éclaire pas, ne chauffe pas : Il tombe en morceaux dans les rues, les parcourt à la vitesse de la lumière et les transforme d’un seul coup de soleil en  fournaise. Continue reading →