Catégorie : Un jour

Je me suis souvent demandé ce que Jacques Prévert, un homme pour qui j’ai la plus grande admiration, voulait dire dans son poème “En sortant de l’école

Et puis d’ailleurs, quelle drôle d’idée de vouloir sortir de l’école sans y être entrés!

Il y a tant et tant de façons de sortir de l’école. Continue reading →

Il joue avec le soleil parce qu’il n’a plus le temps de jouer, ni plus de temps pour jouer.

Il fait des choses sérieuses pour chasser l’obscurité.

C’est un dompteur de lumière, il la capture, l’emprisonne dans une chambre obscure, la libère pour un temps, puis capture à nouveau son reflet pour en faire une nouvelle pièce de lumière.

Il sait bien, lui, que la lumière est indomptable ; depuis tant de temps… Continue reading →

  Elle joue,

juste pour jouer.

Elle joue juste

parce que c’est le moment

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Le chant des mondesAujourd’hui, les mondes se divisent sur un miroir de brumes.

Aujourd’hui, les nuages se sont posés dans l’ombre des vallées, histoire de toucher le fond et le monde d’en bas.

Ce matin, les nuages effleurent le cours de la rivière et s’étirent sur ses berges engourdies. Continue reading →

eurosVingt et une heures et des poussières dans la rue de Lyon qui mène de la dite gare à la Bastille

Les brasseries, les hôtels et tout ce qui fait ville. Ici la ville ressemble à toutes les villes du monde parce qu’elle est ville, et donc essentielle avec ses gens, ses murs, ses vitrines, ses lumières et ses trottoirs. Continue reading →

migrantL’homme est-il sédentaire ou migrant ? La question se pose et la réponse semble évidente : Il n’est ni l’un ni l’autre. Tout au plus a t-il été plutôt migrant à ses origines où il suivait, pour se nourrir le déplacements du gibier et le rythme des saisons pour cueillir les fruits, puis plutôt sédentaire dès lors qu’il s’installera agriculteur ou cultivateur, mais s’il est une certitude, c’est que les deux se sont croisés souvent dans l’histoire, dans le compromis et la douleur, mais aussi en ayant fait le choix d’opter pour l’un ou l’autre de ces deux modes de vie. Continue reading →

buronLa haut, l’hiver, la neige mange tout. Les prés, les bois, les rases, les clôtures, et même les pierres.

La neige, c’est un peu comme la nuit, ça enveloppe par tous les cotés, ça borde le monde dans le silence, un peu comme si le monde avait la fièvre. Une fièvre de roul.

Et puis la neige, comme la nuit, c’est pas que du silence, ça fait souvent un vacarme épouvantable. Continue reading →

place.royaleIl y a des mondes qui au départ ne sont pas faits pour se rencontrer.

Des mondes bien séparés, où tout a sa place. Des mondes réglés comme du papier à musique.

Des mondes qui n’entrent pas dans les mêmes réalités, ou plutôt qui ne se croisent que dans des glissements du temps et de l’espace. Continue reading →

egrogore_viIls ont dit ; ce que tu ne peux pas faire seul, tu arriveras à la faire à plusieurs, mais ça dépend autant de toi que des autres
Seul tu n’es rien, tu n’es que la nudité de toi, le frère jumeau de l’ennui
Seul tu es vanité, tu ne fais face à rien, même si tu te cherches
Seul, tu ne sais pas ce que tu cherches parce que le vide est comme l’absence, il brouille, puis efface les repères de l’esprit

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auxillac-miniOn dit comme ça ici, quand on veut dire que quelque chose s’est passé il y a déjà longtemps, on dit qu’il est passé beaucoup d’eau depuis sous le pont du Rounel, ou sous le moulin de Gineste.

On dit d’ailleurs la même chose pour un événement qui n’aura pas lieu de sitôt. “Boudiou, avant que ça se fasse, il en sera passé de l’eau sur la roue du Moulin.” Continue reading →