Le temps du shabbat.

C’est vendredi, le jour de tous les cultes à Jérusalem.

Les juifs ultra orthodoxes sont venus de Méa shearim, par la porte de Damas, le shabbat commence tout à l’heure, à 18 heures.

Les chrétiens sont partis de  la porte des lions pour le chemin de croix qui les mènera au saint sépulcre, tandis que résonne du haut du minaret de l’école coranique l’appel à la prière du Vendredi.

Tous se sont croisés dans la Via Dolorosa, comme tous les vendredis…

Spirituel et temporel

Avec leur lévite, leur caftan et leurs papillotes, les juifs de Mea Shearim semblent sortir tout droit d’une gravure du 19e siècle — comme le quartier dans lequel ils vivent.

Avec ses maisons basses et lépreuses, ses cours pavées, tendues de cordes sur lesquelles du linge sèche en permanence, Mea Shearim évoque irrésistiblement un ghetto d’Europe Centrale.

Objet de la curiosité des touristes, qui les photographient comme on photographierait des êtres rares, les habitants de Mea Shearim sont aussi connus comme des “fanatiques” qui le jour du Sabbat dressent des barrières autour de leur quartier pour empêcher les véhicules de circuler…

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