Le casino de la mer noire.

Dans la ville roumaine, au bord de la mer noire, les riches européens aimaient aller prendre les eaux, c’était hier, c’était à l’Est.

Les riches aiment les casinos, comme le casino aime le riche, c’est aujourd’hui, et c’est partout.

C’est  l’ordre des choses dans les désordres du monde.

Sur les rives de la mer noire, on raconte que l’architecte qui a dessiné les plans du casino de Constanta, ne pouvant se consoler du décès de son épouse, lui donna la forme du corbillard qui l’emporta pour son dernier voyage.


Jusqu’au début du siècle dernier, le cours mondial du blé était fixé à la bourse de Constanta, à quelques mètres de ce sombre casino….

Éternuement de l’histoire, depuis les années 2010, le port de Constanta est à nouveau devenu le principal centre de céréales en Europe. Dans un marché mondial du blé où l’on produit 773 millions de tonnes par an, le port de Constanta est le plus important d’Europe pour le céréales avec une capacité de 110 000 tonnes.

A quelques encablures, dans la lagune,  l’Ile de Tomes où l’empereur Auguste exila autrefois le poète Ovide pour avoir osé écrire l’art d’aimer ; un poème qui lui valut d’être traité de « professeur de l’obscène adultère ».

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