Posted on 14 avril 2014 in Un jour
C’est le soir, juste le soir, rien que le soir. Bientôt la nuit va border le monde.
il n’y a qu’à regarder tous ces gens qui errent tête en l’air pour se dire que les humains sont bien singuliers ; il suffit qu’un passant du moment lève les yeux pour que, tels des aveugles de Baudelaire, les autres regardent sans le voir ce que lui même ne voit pas.
C’est comme ça, c’est dans l’ordre des choses ; on regarde vers le haut parce que ce soir sur la grand place tout le monde lève la tête, sans savoir pourquoi.
Tout le monde ou presque