Posted on 1 avril 2016 in Dormir debout
Il parle comme il marche, ou peut-être tout simplement il marche comme il parle ; seul.
On le voit souvent passer avec son bâton, son béret noir et son bleu de travail ; on l’entend venir d’assez loin. Au début, ça fait des morceaux de mots qui résonnent dans les murs et puis arrivent avec le vent. Ça vient de loin, comme une voiture loin sur le chemin, mais c’est pas comme un moteur qui tourne rond et qui s’approche ; là c’est pas régulier.
Il y a des mots, puis des silences. Des mots plus fort que les autres, et puis quelque fois des souffles et des “Aïe Aïe Aïe!” Continue reading →