Jour : 15 mars 2018

Le vent est sec, dur, presque froid, il y a eu plus froid, mais froid quand même.

Le vent tabasse les collines comme un tambour des dunes.

Les nuages passent et se taisent comme des silences qui ne laissent rien dans les combes asséchées.

Les rases ne chuintent plus, les vaches ont déserté un sol dur et appauvri.

Un jour, la pluie viendra.

Au pays de Gaël, lévriers et chevaux rivalisent de vitesse, les uns sur la terre battue, les autres sur l’herbe grasse des champs de courses.

Rien à perdre, rien à gagner, tout à jouer.

Les gens vont et viennent, les courses se suivent et se ressemblent. Continue reading →

Dans la nuit peuplée de chiens errants qui dorment sans rêver, la rumeur a enflé, la place endormie s’est peu à peu emplie de bruit, de chocs, de pas, de cris.

Les campesinos ont dressé leurs étalages, vidé les sacs de riz, déchargé leurs légumes, étalé leur maigre production sur des bâches de fortunes. Continue reading →