Avoir eu la chance de te rencontrer, c’est avoir appris à  comprendre, savoir regarder, à écouter, redire en pesant chaque mot comme un trésor arraché à  la terre.

Tes histoires, ton jardin, tes souvenirs, tes yeux d’enfant curieux, ton front studieux barré des rides du savoir, tes mots chargés de pleins et déliés posés sur la portée du temps…

Ces mots qui nous manquent déjà. Les mots de l’historien infatigable, du passeur de légendes, de l’éclaireur de la pensée. Des mots enrichis par le temps, ce temps passé à enseigner, ce temps passé auprès d’enfants, auprès de Célestin Freinet que tu as eu un jour la chance de côtoyer.

Terrien passionné, tu nous enseignais l’humanité, l’amour de la nature et des autres. Tu es de ces hommes qui ne meurent pas, ils passent à  autre chose, un autre temps, un autre quelque part.

Au revoir Roger