Regardes un peu le monde

Voila

C’est le monde comme ça, le monde de l’autre coté, le changement de bord. C’est tout juste ce qui te dépasse, le reflet de toi.

Si tu regardes bien, tu vois qu’il y a deux mondes.
Un monde à l’endroit où tout est dans l’ordre, l’ordre des choses de monsieur tout le monde, tu sais bien, le mari de madame tout le monde ; celui qui a les pieds sur terre et ne perd pas les pédales de son vélo plein de watts.

Et puis il y a son ombre, elle le suit partout comme le veut son métier d’ombre. Toute la journée, et va y pas ci, et par là.
Vivement la pluie, vivement la nuit pour trouver un peu de repos dans le royaume des ombres.
Je me suis souvent demandé si les ombres rêvaient la nuit, mais là n’est pas la question.

Revenons au monde d’en haut si vous le voulez bien.
Une ombre, c’est invisible, enfin l’ombre de soi même, c’est surement pour ça que le gens ne se voient pas tels qu’ils sont, et il y aura toujours un nigaud pour rappeler qu’untel” n’est plus que l’ombre de lui même.

C’est nigaud parce qu’en espagnols,- Je mets un (s) à espagnols parce qu’ils sont nombreux en Espagne, il y a bien un s à français même quand il est seul, alors il n’y a pas de raisons….- l’homme est hombre, c’est le h qui a glissé quelque part, on sait plus trop quand, il y a longtemps, du temps où les hommes ont perdu pour un temps leur ombre à coups de hache.

Pourtant, si ce monsieur le mari de madame tout le monde prenait le temps de regarder vers le haut, au lieu de perdre du temps à poursuivre son ombre, il verrait que son ombre a aussi un reflet qui le ou qui la suit suit comme une ombre, mais à l’envers du bon sens ; et le bon sens n’est pas toujours bien partagé……

Rideau!

 

 

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