Mois : mars 2018

Marc c’est Marc, voila, je ne connais pas grand chose de lui et pourtant j’ai l’impression de le connaître depuis si longtemps.

Marc c’est un sourire.

Un sourire qui le dépasse, qui va au delà de lui, je sais pas pourquoi il sourit, il balance des sourires comme un palestinien balancerait des pierres à droite et à gauche sans vraiment vouloir faire mal. Continue reading →

Monseigneur

Depuis quelques semaines, une fièvre terrible, véritable fléau de dieu s’est abattue sur le village de Correjac.

Hommes, femmes, enfants, tous sont frappés par cette mystérieuse maladie qui semble devoir se répandre comme une plaie d’Egypte sur le village, et les villages environnants.

Des gens sont maintenant emportés par la maladie à La Canourgue, à Cadoule  et dans les villages voisins. Chirurgiens et médecins se démènent comme ils peuvent devant cette terrible maladie. Continue reading →

Je vous remercie mon père d’avoir bien voulu répondre à ma demande. Il est tard, je sais, et vous avez bien d’autres choses à faire.

Voila maintenant trois semaines que Jean est parti rejoindre notre seigneur, et nous sommes bien en peine les enfants et moi depuis son départ.

Il a quelque chose de mauvais qui se passe ici, quelque chose qui nous tombe dessus comme une malédiction. Continue reading →

Le vent est sec, dur, presque froid, il y a eu plus froid, mais froid quand même.

Le vent tabasse les collines comme un tambour des dunes.

Les nuages passent et se taisent comme des silences qui ne laissent rien dans les combes asséchées.

Les rases ne chuintent plus, les vaches ont déserté un sol dur et appauvri.

Un jour, la pluie viendra.

Au pays de Gaël, lévriers et chevaux rivalisent de vitesse, les uns sur la terre battue, les autres sur l’herbe grasse des champs de courses.

Rien à perdre, rien à gagner, tout à jouer.

Les gens vont et viennent, les courses se suivent et se ressemblent. Continue reading →

Dans la nuit peuplée de chiens errants qui dorment sans rêver, la rumeur a enflé, la place endormie s’est peu à peu emplie de bruit, de chocs, de pas, de cris.

Les campesinos ont dressé leurs étalages, vidé les sacs de riz, déchargé leurs légumes, étalé leur maigre production sur des bâches de fortunes. Continue reading →

Au pays ou marche le soleil, les enfant toreros savent combattre la lumière.

L’enfant minotaure et l’enfant matador dansent dans la chaleur de la place engourdie.

La bas, à quelques kilomètres d’hommes, un Miura affamé attend dans le toril de jaillir vers la luz et les Olé des aficionados ivres de combats. Continue reading →

Au pays du grand Inca, des hommes venus de loin ont un jour apporté des épées et des croix.

Ils ont brulé les terres, pillé les greniers, profané les temples, souillé les femmes et jeté à terre le grand Inca. Continue reading →