Posted on 25 février 2013 in C'est la vie
Son las cinco de la tarde sur Tequila, la petite horloge de la place essaye de les sonner, en se frayant un chemin de croix sonore entre les pétards qui propulsent des béliers pour monter l’eau dans les réservoirs.
On ne sait plus trop bien d’où viennent toutes ces explosions dans la cohue de la ville, entre les bombeiros, l’orage, une procession qui se prépare, tout ici n’est que pétarades et chambardements… Continue reading →
Posted on 25 février 2013 in C'est la vie
La femme qui marche chargée de paquets sur les rives du lac sacré ne veut penser à rien si ce n’est au au vent d’hiver qui enflamme ses joues, à la richesse qui ne viendra jamais jusqu’ici, à ces hommes qui frappent leurs femmes quand ils ont bu et implorent miséricorde le lendemain.
Oublier ce train qui mènera peut-être un jour les enfants du plateau vers la ville des espagnols, cette ville qui ment et avale tous crus ceux qui quittent les hauts plateaux croyant que la misère sera moins lourde à porter sous le soleil du Pacifique. Continue reading →
Posted on 25 février 2013 in C'était hier
Il fait beau comme un mois d’aout à Correjac, un village au nom pittoresque qui vient peut-être d’une villa gallo romaine, nichée au pied du bois de Rochalte.
Un village tranquille avec ses deux fontaines, ses noyers, ses maisons de pierre brûlées autrefois à cause de la Peste qui lui fît bien triste réputation. On raconte qu’un jour, un marin aurait ramené la Peste de Tunis et qu’elle se serait propagée d’ici jusqu’à Marseille. Continue reading →
Posted on 25 février 2013 in C'est la vie
Boulevard Hassan II, dix heurs du matin et un peu plus mais qu’importe le temps pour le cireur de souliers.
Pour lui, le temps c’est comme les chaussures des gens Rien à cirer!
Des jours et des gens qui passent, par dizaines mais rien ni personne ne s’arrête. Continue reading →
Posted on 25 février 2013 in C'est la vie
Le vendeur d’olives a les yeux dans le vague. Plus que ça, il a du vague à l’âme et ça se voit dans ses yeux, des yeux bruns comme des olives noires.
Fichu métier dans ce souk ou chantent les couleurs.Tout a l’heure, un homme est passé furtivement et a chipé une olive, comme ça, juste pour la goûter.
Patatras, le tas d’olives s’est effondré. Continue reading →